Métier " Chef de chantier "

Nature du travail

Étude des plans
Participant aux réunions préparatoires avec les conducteurs de travaux et les ingénieurs d'études, le chef de chantier prend connaissance des plans et du dossier technique. Il s'assure sur le terrain que les contraintes et obstacles ont été gérés. Il veille aussi à l'approvisionnement en matériels, outillages et matériaux. Il travaille avec les chefs d'équipe, examine le planning prévu et répartit les tâches entre les différents ouvriers. Il doit également vérifier la bonne prise en compte des consignes de sécurité, du délai et de la qualité.
Organisation du chantier
Il participe aux réunions hebdomadaires avec le conducteur de travaux, le maître d'œuvre et le maître d'ouvrage. Il expose les avancées et les difficultés rencontrées. Toujours présent sur le terrain, il assure au quotidien l'organisation générale d'un chantier ou d'une partie de celui-ci, selon son importance. Il contrôle et coordonne le travail des équipes, qu'il soutient en leur apportant conseils et assistance, et tient à jour le planning d'avancement des travaux. Il veille également à l'application des directives, normes et règlements, notamment en matière de sécurité. Enfin, il réceptionne les travaux en fin de chantier, et s'assure du repli des installations et de la remise en état des abords. Adjoint direct du conducteur de travaux, il le remplace parfois dans certaines tâches.
Administration et gestion
Véritable gestionnaire, il assume de nombreuses tâches administratives : gestion du personnel (horaires, primes…), activité de l'équipe (déplacements, sécurité…), vérification des bons de commande et factures, suivi d'intervention journalier, etc. Il veille au respect des coûts qui ont été fixés par contrat. Enfin, il rend compte chaque jour de son activité au conducteur de travaux.

Compétences requises

Des compétences techniques
Garant de la qualité technique des travaux réalisés, le chef de chantier propose des méthodes d'exécution et en discute avec le conducteur de travaux. Il mobilise toute son ingéniosité et son intelligence pratique pour essayer de trouver, chaque fois, la meilleure solution. Il doit être rigoureux, organisé et responsable. Il prend facilement des initiatives et a des talents d'organisateur. Enfin, il a une excellente condition physique.
Le sens du contact
Bras droit du conducteur de travaux, le chef de chantier doit avoir suffisamment de charisme et d'autorité pour se faire respecter des ouvriers. Sur les petits chantiers, le relationnel revêt encore plus d'importance puisqu'il faut également coordonner les sous-traitants, traiter en direct avec le maître d'œuvre et participer aux réunions avec le client.
Le goût des responsabilités
C'est un meneur d'équipes qui a le goût des responsabilités, le sens du management et des relations humaines. Il peut avoir sous ses ordres entre 5 et 15 personnes.


Chef de chantier

Le chef de chantier joue un rôle de premier plan dans les entreprises du BTP. Il dirige les équipes, contrôle, coordonne et planifie les travaux. Associé aux phases préparatoires comme à la gestion financière, il assure également l'organisation du chantier.


Nombre d'or

Nombre d'or : 1.61803398875

  Nombre d'or, Section dorée, Divine proportion et autres apellations mystiques... sont des dénominations qui désignent un rapport arithmétique : le nombre d'or. Ce dernier n'est ni une mesure, ni une dimension, c'est un rapport entre deux grandeurs homogènes.Jean-Paul Delahaye affirme (pour la Science Août 1999) que le chemin des mathématiques à la numérologie est dangereux parce riche en interprétations...  En effet des milliers de pages ont été écrites sur le nombre d'or, baptisé Φ. Il serait connu depuis la nuit des temps. On le retrouve chez les peintres du début du siècle, dans les cathédrales gothiques, sur les façades des temples grecs et même au cœur de la Grande Pyramide. On dit qu'il aurait été transmis de bouche de pyhtagoricien à oreille d'initié, comme un secret universel et immuable (il n'était pas considéré comme un nombre puisque seuls les entiers sont des nombres chez les grecs). De nombreux tableaux seraient conçus selon les règles de la "divine proportion" (expression datant de 1509 avec Léonard de Vinci).
Parmi les artistes de la Renaissance, Dürer est un de ceux qui connaissait les mathématiques. Il fit évoluer les proportions de "ses nus d'Adam et Eve", entre 1504 et 1507 après avoir été initié à la "secretissima scienta" par un maître dont il ne voulut pas révéler le nom mais qui fut sans doute le frère franciscain Luca Pacioli qui publia en 1494 la grande encyclopédie du XVe siècle.


Le nombre d'or, définition
Ce nombre est la valeur d'un rapport de deux grandeurs homogènes. Il est déterminé par une proportion :Il y a de la petite partie à la grande, le même rapport que la grande au tout. (Vitruve, architecte romain 1ersiècle avant notre ère).

Ainsi si a et b sont les deux grandeurs alors nous aurons :
a/b = (a + b) / a.a/b = 1 + b/apour simplifier, prenons comme variable x = a/b.
alors nous obtenons :
x = 1 + 1/x
x - 1 - 1/x = 0
comme x non nul, nous obtenons l'équation suivante que nous noterons(E) :       x2 - x - 1 = 0qui admet comme racine positive :x = que nous notons Φ et vaut à peu près 1,618...
C'est cette valeur qui est appelée le nombre d'or (dit Φ (phi) en hommage au sculpteur grec Phidias qui s'en servit dans les proportions du Parthénon à Athènes.

Rectangle d'or

On appelle rectangle d'or un rectangle tel que le rapport des mesures de sa longueur et de sa largeur soit le nombre d'or, c'est à dire tel que son format vérifie .


Le plus bel exemple d'utilisation architecturale du rectangle d'or est le Parthénon.



La construction d'un rectangle d'or est simple, il suffit de suivre les instructions suivantes :
- tracer un carré ABCD
- noter E le milieu de [AB]
- tracer un cercle C de centre et de rayon (EC)
- prolonger [AB) jusqu'à ce qu'il coupe le cercle
- noter F le point d'intersection de (AB) sur C
- tracer [FG] perpendiculaire à [AF]
- prolonger [DC] jusqu'à ce qu'il coupe la perpendiculaire
- noter G le point d'intersection
Le rectangle obtenu est un rectangle d'or.




Neufert

Ernst Neufert (1900-1986) est un architecte allemand connu pour son ouvrage de référence, Les éléments des projets de construction.


Les Éléments des projets de construction est un ouvrage de référence en matière d'esquisse architecturale de Ernst Neufert. Publié pour la première fois en 1936, il comporte de nos jours 36 éditions allemandes ou encore 18 traductions dans d'autres langues. Il est édité par Dunod et Le Moniteur.



medias.dunod.com/document/9782100543175/Feuilletage.pdf


Description métier " dessinateur en bâtiment"

Le dessinateur en bâtiment partage son temps entre le terrain et le bureau d’études ou le cabinet d’architecte.
Selon le cabinet d'architecte, le bureau d'études ou l'entreprise de bâtiment dans lequel il exerce, il sera plus ou moins spécialisé dans la technique bâtiment, le design d'espace, l'étude chiffrée ou la collaboration d'architecte.
Il effectue des relevés afin d’élaborer et proposer différentes solutions d’aménagement. Il intègre et met à jour l’ensemble des plans concernant l’évolution des bâtiments à construire ou à rénover.
Avant étude, il doit participer aux rencontres avec le client et comprendre ses attentes. Il doit aussi identifier les aspects techniques qu'il devra ensuite prendre en compte dans la montée du projet : type de sol, matériaux à utiliser.
Il peut être chargé de suivre les travaux de chantier.
Il doit faire preuve à la fois de rigueur et de créativité, voire être doté d'un certain sens de l'esthétisme, même si c'est l'architecte qui reste le créateur.
Le travail sur chantier exige de nombreux déplacements et des horaires irréguliers. Il peut même être contraint de vivre momentanément sur le chantier.
Aujourd'hui, la plupart des dessins et schémas sont réalisés avec des ordinateurs (CAO ou DAO).

Évolutions

Le dessinateur en bâtiment peut passer chef de bureau ou surveillant de chantier.
S'il fait une formation complémentaire dans des écoles spécialisées, plusieurs métiers s'offrent à lui : assistant en architecture, conducteur de travaux, technicien en génie civil, ou encore designer d'intérieur.

Salaires

Le dessinateur en bâtiment débutant est embauché aux alentours de 1 650 € brut par mois. Avec de l’expérience et des responsabilités, il peut gagner 2 000 € par mois.

Dessinateur en bâtiment

Le dessinateur en bâtiment est un collaborateur de l'architecte. Selon les indications de ce dernier, il dessine les plans des travaux de réalisation, de modification ou de réaménagement de tous types de bâtiments individuels ou collectifs.

tour eiffel

Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard.
Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret à côté de Paris, siège de l'entreprise Eiffel. Chacune des 18 000 pièces de la Tour est dessinée et calculée avant d'être tracée au dixième de millimètre et assemblée par éléments de cinq mètres environ. Sur le site, entre 150 et 300 ouvriers, encadrés par une équipe de vétérans des grands viaducs métalliques, s'occupent du montage de ce gigantesque meccano.
Toutes les pièces métalliques de la Tour sont fixées par des rivets, un mode de construction bien rôdé à l'époque de la construction de la Tour.
Les assemblages sont d'abord réalisés sur place par des boulons provisoires, remplacés au fur et à mesure par des rivets posés à chaud. En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes avec les autres. Il faut une équipe de quatre hommes pour poser un rivet : un pour le chauffer, un pour le tenir en place, un pour former la tête, un dernier pour achever l'écrasement à coups de masse. Un tiers seulement des 2 500 000 rivets que comprend la Tour ont été directement posés sur le site.
Equipe de riveursmasque photo
Equipe de riveurs
Les piles reposent sur des fondations en béton installées à quelques mètres sous le niveau du sol sur une couche de gravier compact.
Chaque arête métallique dispose de son propre massif, lié aux autres par des murs, sur lequel elle exerce une pression de 3 à 4 kilos par centimètre carré. Côté Seine, on a employé des caissons métalliques étanches, où l'injection d'air comprimé permettait aux ouvriers de travailler sous le niveau de l'eau.
La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même.
Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.
C'est une vitesse record si l'on songe aux moyens rudimentaires de l'époque. Le montage de la Tour est une merveille de précision, comme s'accordent à le reconnaître tous les chroniqueurs de l'époque. Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur l'étroite plate-forme du sommet.
Le journaliste Émile Goudeau visitant le chantier au début de 1889 en décrit ainsi le spectacle.
Les ouvriers de la tour Eiffelmasque photo
Les ouvriers de la tour Eiffel
"Une épaisse fumée de goudron et de houille prenait à la gorge, tandis qu'un bruit de ferraille rugissant sous le marteau nous assourdissait. On boulonnait encore par là ; des ouvriers, perchés sur une assise de quelques centimètres, frappaient à tour de rôle de leur massue en fer sur les boulons (en réalité les rivets) ; on eût dit des forgerons tranquillement occupés à rythmer des mesures sur une enclume, dans quelque forge de village ; seulement ceux-ci ne tapaient point de haut en bas, verticalement, mais horizontalement, et comme à chaque coup des étincelles partaient en gerbes, ces hommes noirs, grandis par la perspective du plein ciel, avaient l'air de faucher des éclairs dans les nuées."





سجن جزيرة باستوي – النرويج

خصصت الحكومة النرويجية جزيرة باستوي بكاملها لتحويلها إلى سجن حيث يقبع 115 سجينا خطيرا من المتهمين و المحكومين بتهم القتل و الاغتصاب.
ويعمل هؤلاء من الثامنة صباحا إلى الثالثة زوالا في أعمال مختلفة تؤدي الحكومة مقابلا عنها كما خصص لهم دكان كبير حيث بإمكانهم شراء ما يحتاجونه



سجن أرانجويز - إسبانيا

سجن أرانجويز - إسبانيا .. أول سجن بعنابر عائلية في العالم!!
يسمح للسجين بالشعور كأنه داخل منزله .. الزنزانة تحتوي على صور شخصيات كرتونية معلقة على الحائط ويحتوي السجن على أماكن لعب الأطفال كي يقضوا فيها أوقاتا ممتعة مع آبائهم
وتقول إدارة السجن إنها أرادت عدم التفرقة بين الأطفال وآبائهم في الفترة التي لا يعي الأطفال فيها شيئاً بعد .. وفي الوقت نفسه أستخدام مشاعر الأبوة كنوع من أنواع العلاج للسجناء



سجن مركز العدالة في ليوبين – النمسا

ما هو أول ما يخطر بالكم حين تسمعون كلمة “سجن “ ؟ لا أتحدث عن الزواج ! ولكن أتحدث عن المكان الذي يوضع فيه المجرمين واللصوص والقتلة ليُعزلوا فيه عن المجتمع وتسلب حريتهم عقاباً لهم على ما اقترفوه بحق الآخرين أو المجتمع. سيخطر على بالكم بالتأكيد الأسوار العالية والأسلاك الشائكة والقضبان الحديدية والحراس المدججين بالسلاح والتعذيب والحياة الباءسة الصعبة الخشنة . لكن ما رأيكم أن تُلقوا بكل هذه الأفكار جانباً، وتعالوا لنلقي نظرة على رؤية جديدة لأغرب سجون العالم
يقع هذا السجن الفاخر في مقاطعة ستيريا في النمسا، ويتسع لـ205 سجيناً.





La pierre

L'homme a commencé à creuser le sol avec des outils rudimentaires, en bois, corne ou os pour les sols meubles, en silex, pour les roches. Pour façonner les roches tendres, il a donc eu recours à des outils de roches dures. Mais pour façonner les roches dures, il a dû attendre l’avènement des métaux, des abrasifs puissants comme le diamant, puis celui des explosifs3. Les premières exploitations se sont faites naturellement par ramassage des pierres à la surface du sol. Des pierres prélevées à l'état brut sont utilisées dans la construction des mur en pierre sèche. Les cailloux arrondis des rivières sont un matériau de choix mais sont difficiles à mettre en œuvre sans mortier, on les cimente donc au moyen de mortiers d'argile, prélevée sur place quand cela est possible1. La recherche de pierres de plus en plus en profondeur conduit à l'établissement des carrières à ciel ouvert ou souterraines. Ainsi au néolithique déjà, dans les minières néolithiques de silex de Spiennes, dans le Hainaut, les contemporains des dolmens creusent des puits et des galeries pour se procurer le silex de la craie plus facile à mettre en œuvre que les cailloux roulés inclus dans les limons4.
En France, sur les berges de la Seine, on retrouve encore en 1825, une architecture rurale et vernaculaire constituée de cailloux de silex, ou avec du bloc marneux posé en mortier de chaux et sable, ou simplement avec de la poudre marneuse délayée à consistance de mortier5. Des pierre dures, d'extraction facile ou trouvées à même le sol, ou des pierres tendres, faciles à mettre en œuvre, voire de mauvaise qualité.
Dans le monde antique, s'impose progressivement la nécessité de trouver des pierres les plus aptes à leur destination. Le travail d'extraction et de débitage des pierres se fait en plusieurs étapes: après le travail de dé-couverture des bancs de pierre propre à produire les pierres, dures ou tendres, compatibles avec leur destination, démarre le travail d'extraction lui-même. Afin de détacher les blocs que l'on pourra façonner, le carrier fait dans des cas très rares, appel à des strates et fissures naturelles, plus souvent il doit creuser des rainures, au pic, délimitant le volume et la forme des pierres telles qu'elle devront être réalisée1. Une dernière rainure était ménagée sous le bloc, dans laquelle étaient insérés des coins métalliques (cunei), enfoncés à la masse, qui achevaient de détacher les tambours de la roche. Une fois extraits, les tambours étaient taillés au marteau et au burin, puis sans doute cerclés de roues en bois et tirés par des chars à bœufs6. Enfin, une fois la colonne établie, la grossièreté du calcaire était masquée par du stuc7. Pour extraire leurs pierres, les romains ne procédèrent pas autrement. À la nécessité d'extraire les pierres pour les besoins du marché s'ajoute un goût particulier pour l'exploit qui s'exprime par l'extraction de pièces monumentales. Par exemple, les colonnes en granite du Panthéon (ier siècleav. J.-C.) hautes de 12 m, pèsent 56 tonnes. Il en sera ainsi également pour le Temple de Vénus et de Rome (granite, 135-143), de la Basilique Ulpienne (granite et cipolin, 106-113)1.

L'utilisation de la chaux

La chaux est ensuite utilisée comme mortier et cela dés l'époque romaine. On y ajoute de l'eau et du sable afin d'obtenir une pâte blanche ou mortier, c'est le gâchage. Quand le mortier sèche, l'eau libérée et substituée par le CO2 de l'air. On obtient donc à nouveau du carbonate de calcium formant une roche qui soude les pierres entre elles. Quand les mûrs sont très épais (comme dans les chateaux fort, environ 6m !) le mortier peut mettre plusieurs siècle à sécher permettant aux murs de "travailler" sans casser.

On distingue deux types de chaux "éteinte" :
- Les chaux aériennes qui ont la particularité de sécher lentement. Elles sont obtenues quand la craie de départ possède peu d'argile.
- Les chaux hydroliques obtenues quand la craie de départ possède au moins 15 à 20 % d'argile.(L'argile est un silicate 
qui accélère la prise du mortier). Son procédé de fabrication fut rendu public en 1812, par Louis Vicat. Elle présente l'avantage de "prendre" même en milieu humide, comme dans les souterrains.


la chaux

La craie, appelée "pierre à chaux", permet de fabriquer de la chaux qui existe sous différents états. La chaux regroupe un grand nombre de produits, dont le seul point commun est d'être obtenu par calcination  calcaire.

Fabrication de la chaux :

La chaux vive désigne le matériau brut obtenu en sortie de four. La cuisson entraîne la libération de tout le CO2. Cela explique que cette opération n'était pas réalisée directement dans la carrière.
CaCO3 ———> CaO + CO2
La craie enfournée doit avoir une granulométrie comprise entre 10 et 250 mm. Il faut extraire en moyenne 3,5 t de craie pour produire 1t de chaux. La chaux vive brûle les mains car elle est tellemennt avide d'eau qu'elle absorbe celle des cellules de votre peau.

La chaux éteinte, ou chaux aérienne, est obtenue par addition d'eau à la chaux vive dans des hydrateurs. La quantité d'eau ajoutée est ajustée de façon à obtenir la chaux éteinte sous forme d'une poudre sèche. Il faut 300 L d'eau pour l'hydratation d'une tonne de CaCO. La réaction entraine une forte libération de chaleur (110°c) qui fait bouillir l'eau.
CaO + H2O ———> Ca(OH)2


Terre

Les premières cités découvertes dans l'ancienne Mésopotamie étaient construites en terre crue, avant même l'invention de l'écriture. Malheureusement ce matériau se dégrade plus rapidement que la pierre, et il existe donc peu de vestiges aussi marquants que les pyramides d'Égypte. Ainsi le Moyen-Orient et l'Asie centrale comptent de nombreux sites exceptionnels tels que Tchoga Zanbil (Iran),Mari (Syrie), Shibam (Yémen) ou Merv (Turkménistan).
Début xixe siècle on regroupait donc sous le nom de mortier toute espèce de mélange de terres crues ou cuites ou d'autres matières obtenues par calcination ou de chaux avec ou sans sable et de l'eau en suffisante quantité pour pouvoir le gâcher le porter et le mettre en œuvre convenablement à sa destination2. Dans les campagnes où les fours à chaux étaient éloignés et la chaux rare et chère on se contentait souvent pour faire du mortier de terre crue mais franche et un peu grasse en la délayant avec de l'eau et il s'en trouvait qui avait beaucoup de ténacité. Quelquefois on y mélangeait de la paille ou du foin haché, du regain et même de la chaux, si on en avait pour lui donner plus de consistance, ou le rendre plus maniable. On s'en servait alors particulièrement pour la bauge et les torchis. Dans tous les cas le mortier fait avec du sable et de la chaux était à préférer pour les habitations si on pouvait s'en procurer facilement2.Beaucoup de techniques de constructions utilisées dans les temps anciens se retrouvent encore pratiquées en France au xviiie siècle et jusqu'à nos jours.
C'est état de connaissance ne diffère pas de celui qui prévalait dans l'antiquité. Beaucoup d'édifices de la Rome antique réalisés en opus caementicium - appareillage qui a fait le succès de la construction romaine - sont toujours debout, du fait que l'appareillage était réalisé avec soin et avec une bonne chaux. On ne parle plus de la grande majorité des édifices qui ont disparu du fait de la médiocrité des maçonneries, souvent sommairement liées à l'argile ou à de la chaux de médiocre qualité, comme c'est souvent le cas à Pompei, où leur conservation pose problème1.
Ce n'est véritablement qu'au xixe siècle que s'amorcera un changement. Dans les pays industrialisés, les moyens accordés par larévolution industrielle à la production massive de chaux hydrauliques et de ciments - inventions du xixe siècle - ont raison de tout autre moyens dans la confection des mortiers mais aussi du béton.

L'histoire de l'architecture

L'histoire de l'architecture est actuellement une subdivision de l'histoire de l'art qui étudie partout dans le monde l'évolution historique de l'architecture, ses principes, ses idées et ses réalisations. Elle utilise la reproduction de textes, d'images, et la production d'images par des moyens modernes (ceux de l'« imagerie » investigatrice). Cette discipline, comme toute autre forme de prise de connaissances historiques, est soumise aux limitations et aux forces de l'historiographie Cit.3 : il existe différents points de vue relatifs à son étude, dont la plupart de ceux qui sont exprimés dans la langue française sont occidentaux. Cit.2
Bien que certaines idées, certaines formes ou certains architectes ne puissent pas être classés précisément et de façon unique dans toutes les cultures dans le monde, et que le classement d'un objet ou d'un acteur puisse se faire dans plusieurs courants, cet article propose une organisation des styles de l'architecture.
En dehors de la valeur symbolique des constructions, la valeur d'usage associée à la technique de construction est étudiée dans l'histoire de la construction. Pour la liste chronologique des évènements les plus importants s'étant produits dans le monde de l'architecture, voir la chronologie de l'architecture.


L'architecture

L'architecture est l'art majeur de concevoir des espaces et de bâtir des édifices, en respectant des règles de construction empiriques ou scientifiques, ainsi que des conceptsesthétiques, classiques ou nouveaux, de forme et d'agencement d'espace, en y incluant les aspects sociaux et environnementaux liés à la fonction de l'édifice et à son intégration dans son environnement, quelle que soit cette fonction : habitable, sépulcrale, rituelle, institutionnelle, religieuse, défensive, artisanale, commerciale, scientifique, signalétique, muséale, industrielle, monumentale, décorative, paysagère, voir purement artistique...
C'est pourquoi l'architecture est définie comme « une expression de la culture ». Elle est reconnue comme le premier des arts majeurs dans la classification des arts, communément admise, du XXe siècle, des 9 arts majeurs et fait partie des beaux-arts.
L'Architecture désigne également l'ensemble des connaissances et des techniques de cet art de concevoir et de construire des structures complexes, englobant les édifices terrestres, les espaces et les paysages modifiés par l'homme répondant à des critères architecturaux, les artefacts habitables naviguant sur l'eau et sous l'eau (architecture navale) et dans l'espace (architecture spatiale), que l'humanité a pu imaginer et réaliser au fil des millénaires.
L'architecture s'occupe des bâtiments, des espaces publics, des villes et villages, des paysages, mais aussi d'ouvrages d'art, de navires(architecture navale).
Étant donné l'ampleur de ses applications et la volonté d'expression mise sur la construction d'édifices, l'architecture dans toute son histoire est une activité plus proche des arts et métiers qu'une activité scientifique rigoureuse qu'elle est plus ou moins devenue. L'architecture fait d'abord appel à des savoirs organisés en un ensemble qui lui est particulier par son application à la construction tels que la composition, la géométrie, la morphologie, l'ornementation, l'harmonie (à base religieuse ou non), en même temps que le métré, lastatique et le droit de manière habituelle pour la construction d'édifices; L'architecture va puiser d'abord dans les savoir-faire des différents beaux-arts et des différents métiers du bâtiment. Mais l'architecture va aussi puiser dans les ressources de différentesdisciplines scientifiques : la géologie, la résistance des matériaux ainsi que dans les différentes sciences humaines comme l'anthropologie, la sociologie, la psychologie (ergonomie), l'écologie ou la géographie. L'architecture se formalise aussi en puisant dans l'Histoire.
L'architecture se différencie de la construction en ce que l'architecture apporte une dimension particulière de réflexion et de planification de la part du concepteur, lorsqu'il envisage l'ensemble du cycle de vie d'une construction. Cette réflexion est à la fois esthétique, sociale, environnementale et philosophique.
L'architecture naît de besoins fonctionnels tels que habiter, traverser un fleuve, travailler, se soigner, faire du sport, se divertir. Des réponses formelles spécifiques sont apportés à ces besoins concernant l’organisation, la structure, la technique de construction, tout en répondant à des objectifs notamment esthétiques et sociaux. L'architecture naît de besoins de représentation des idéaux et de la mémorisation des faits passés.
La corrélation entre la variété des besoins, la variété des réponses possibles, et la variété des sensibilités esthétiques donne une infinité d’architectures différentes et de nombreuses interprétations par des architectes. On peut néanmoins les regrouper par périodes, par courants de styles (formels ou bien éthériques), par type de structure, par type de technique, par fonctions. (Voir "Le Patrimoine architectural" ci-après).
On utilise l'architecture aussi bien pour la création que pour la restauration ou la transformation (rénovation) des édifices. Il s'agit parfois simplement d'une action d'ornementation du bâti, sans autre opération. Et pour des constructions anciennes, il peut s'agir de réornementation avec retour à l'aspect initial ou à l'inverse d'ajout de différences qui les modernise. Dans certains cas cela concerne la mise en ensemble des édifices, par exemple la constitution de cité. Depuis l'Antiquité, l'objet sur lequel se pose l'acte architectural est quelquefois la ville même prise dans son entier, l'agglomération de constructions, lorsque par exemple il s'agit d'une ville nouvelle aussi bien antique que contemporaine. L'Histoire de l'urbanisme est totalement liée à l'Histoire de l'architecture, histoires existant déjà avant la fondation de l'Égypte au quatrième millénaire avant J.C. avant l'âge des métaux. La caractérisation formelle des édifices fait partie des contraintes d'urbanisme, dont le domaine d'application est la ville et les territoires associés et pour ces domaines les données sociales et politiques ont une importance certaine.